Montréal Relève

13 mars 2018

Mieux cerner le secteur «tourisme et hôtellerie» en 3 minutes

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J’ai rencontré Gabrielle De La Durantaye, de l’Auberge HI Montréal, un nouveau partenaire Classes Affaires qui accueillait 2 stagiaires l’été dernier. Une occasion de discuter de l’éventail de possibilités qu’offre ce secteur qui fait rêver!
Parlez-moi de l’Auberge de jeunesse HI-Montréal !

«HI » c’est pour Hostelling International, un réseau de 3 300 auberges dans plus de 60 pays. On est ouvert à Montréal depuis l’Expo 67. On était alors la première auberge urbaine au Canada. Notre mission c’est de bâtir une communauté de voyageurs conscients partageant une plus grande compréhension à l’égard des peuples, des lieux et des cultures.

Toutes nos activités sont orientés autour du concept de communauté, on veut appartenir à celle-ci et être l’auberge de Montréal, des Montréalais, de notre quartier. On organise régulièrement des événements et on tisse des liens avec les partenaires locaux pour être mieux connu, mais surtout être utilisé!

Parlez-moi du stage Classes Affaires. Quelles sont les professions explorées à l’auberge?

On a plusieurs départements à l’auberge : direction, réception, restauration, groupe, entretien technique et ménager, programmation et médias sociaux.

On a beaucoup orienté le stage Classes Affaires sur la réception, mais principalement sur l’importance du contact client tout en mettant le doigt sur certaines responsabilités comme la gestion des caisses. L’idée était de leur faire comprendre qu’on travaille fort même si on a l’air d’avoir bien du fun.

C’est intéressant de montrer aux adolescents que l’entregent et une facilité à interagir avec les gens peut être une excellente aptitude en milieu professionnel.

Accueillez-vous souvent des stagiaires ?

Oui, c’est un mandat que je me suis donnée depuis plusieurs années. L’ouverture à accueillir des stagiaires fait tout son sens avec la mission sociale de l’auberge. Je dis toujours « oui » à un stage aussi parce que les auberges de jeunesse c’est un concept méconnu. Faire connaître notre réalité est une bonne façon pour nous de briser les préjugés.


Avez-vous des nouvelles de vos stagiaires depuis la fin du stage ?

Cet automne on a appris qu’un des deux stagiaires a fait un exposé oral en classe sur l’Auberge. J’étais vraiment heureuse! De savoir qu’on aura marqué les stagiaires et qu’ils parlent du modèle des auberges de jeunesse autour d’eux, répond complètement à notre mission!

 

Que diriez-vous à une organisation qui ne participe pas au programme ?

Que c’est une implication facile et qui porte fruit – ça coûte peu de participer. C’est un certain temps pour les accompagner, mais pour moi c’est en quelque sorte un devoir social de base de former la jeunesse et les prochains employés. C’est une belle façon d’inspirer les jeunes, de rayonner. Je me dis, si moindrement on a ouvert leurs horizons, c’est mission accomplie.

On va mettre notre implication dans le rapport annuel, c’est également un bon coup pour l’auberge!

 

Quel message envoyez-vous aux jeunes qui s’intéresse au tourisme et à l’hôtellerie ?

Pour travailler en tourisme il faut avoir voyagé. Il faut savoir c’est quoi. Les meilleurs aubergistes et réceptionnistes d’hôtel savent ce que c’est « être un voyageur ». Il faut avoir compris dans quel état d’esprit est la personne que tu dois aider. C’est ce qui fait une belle différence. Il ne faut pas forcément se rendre à l’autre bout du monde, ça peut être aussi simple que de s’organiser un voyage en Gaspésie!

 

Cet article fait partie d’une série de portraits de mentors 2017 qui seront publiés ponctuellement, d’ici l’été.
Les photos prises pendant le stage présentes dans cet article ont été réalisées par Sarah Geerits en 2017 dans le cadre d’un mandat pour Montréal Relève.